Juline Jourdain, écrivain-public biographe
Mes formations gage de qualité
Formations littéraires
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Formation initiale aux Pratiques narratives, La Fabrique Narrative
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Diplôme d'écrivain-biographe Groupement des écrivains-conseils (GREC)
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Licence en Lettres modernes à l'Université de Lettres de Nantes
Pratiques annexes
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Communication non-violente et communication "Faber & Mazlisch"
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Pédagogie Montessori, sciences de l'éducation et neurosciences
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Pratiques d’intelligence collective et gouvernance partagée
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D.U en Éducation thérapeutique du Patient et promotion de la santé
Expériences professionnelles
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Gestion de bureaux associatifs
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Directrice d'association
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Entrepreneuse à plusieurs reprises dans l’Économie Sociale et Solidaire
Tirer le fil de l'histoire...
Cette nouvelle aventure a commencé il y a déjà 3 ans, en 2022. J’allais bientôt fêter mes 10 ans de carrière. Je travaillais à l’époque, et depuis 5 ans, comme enseignante dans une école alternative (Montessori, Freinet, école en forêt). Avant ça, j’ai été indépendante dans un collectif d’entrepreneur·es d’éducation à la coopération et à la solidarité, j'ai fait l’école à la maison à un petit garçon, et pendant plusieurs années, j’ai travaillé dans la formation et le coaching en entreprise, accompagné au changement de vie des personnes malades, en situation de fragilité de santé ou de handicap.
J’ai voyagé, enchaîné projet solidaire sur projet entrepreneurial, exploré beaucoup de domaines, et surtout :
j’ai rencontré énormément de personnes.
J'ai parcouru le monde et j'ai interviewé des mamans dans les montagnes indiennes, dans les bidonvilles du Pérou, dans une petite ferme en Islande. J'ai joué la comédie en Roumanie pour les enfants des hôpitaux, des camps et des orphelinats. J'ai parcouru la France, dans tous les sens, sur ses petites routes, pour aller écouter des personnes souffrantes. Peu importe l’échelle de mon mouvement, le fil rouge de toutes ces années, finalement, c’était ça : m’intéresser aux gens, à leurs histoires, à leurs particularités.
Je suis passionnée par le temps qui passe, comment il nous transforme ; les rituels, les routines, ce qu’on archive, ce qu’on achève, les détails, les manières de faire naître chaque nouveau jour.
Mon premier livre, c’était une nouvelle. Il est toujours dans un tiroir de mon bureau. Je l’ai écrite au stylo plume sur plusieurs copies doubles, j’avais 7 ans et il faisait très chaud. C’est tout ce dont je me souviens. Journaux intimes, romans inachevés, correspondances littéraires, poèmes (beaucoup de poèmes), articles de blog…
J’ai cultivé de nombreuses pratiques d’écriture, seule et avec les publics que j’accompagnais.
La parole, les mots, la lecture : c’était partout et tout le temps. Le soir, après ma journée de classe, je tenais un carnet pour chacun de mes élèves, pour leur raconter. Pour faire exister notre histoire dans le calme... prendre du recul et les retrouver le lendemain comme si c’était la première fois. Quand j’intervenais en entreprise, je questionnais sur comment raconter une histoire pour résoudre un problème, pour donner du sens, s’y retrouver.
J'étais adolescente quand ma mère m'a dit un soir "pour l'instant, tu as besoin de courir le monde. Vas-y. Un jour, tu te passionneras peut-être pour les gens du bout de ta rue". Je ne voulais pas la croire. Pourtant, on dirait bien que ce jour est arrivé. J'aime aujourd'hui aller au cœur de l'intime, mettre mon écriture au service de l'autre et permettre aux mémoires de s'exprimer, partout dans le monde, et surtout au bout de ma rue.
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